Mouvements des femmes en exil : le cas des femmes kurdes. 

Jeudi 11 Avril 2024 
17h30-21h

Villa Arson
20 Av. Stephen Liegeard, 06100 Nice
 
Entrée gratuite
dans la limite des places disponibles
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Crédit photo : Müjgan Arpat

Organisé par le laboratoire URMIS, Université Côte d’Azur, et le CIDFF.

Une soirée sur le thème des mouvements des femmes en exil  et notamment le cas des femmes kurdes. Une table ronde animée par Pinar Selek, écrivaine et sociologue à l’URMIS, UNICA, et de femmes engagées dans des associations kurdes. Elles aborderont de nombreuses questions :

  • Quand migrent en Europe les femmes kurdes issues du mouvement Jin Jiyan Azadi » (femme, vie, liberté) ?
  • Comment elles se réorganisent malgré leur brusque altérisation,
    produite par la condition d’exil ?
  • Comment circulent leurs expériences antérieures dans ces nouveaux espaces ?
  • Quelle est la nature de leurs interactions avec les mouvements féministes « sédentaires » ?
  • Peut-on parler de modalités particulières aux pays d’accueil ?
  • Quels sont les liens entre les trajectoires politiques et territoriales
    des mobilisations
    des femmes kurdes ?

📍Après la table ronde..

 Les échanges seront suivis d‘un pot dans les jardins et d‘un spectacle de danse
réalisé et mis en scène par Amal Alnabwany, chorégraphe et danseuse syrienne,
sur le thème de l’enracinement
.

Née en 1982 à Swayda en Syrie, Amal Alnabwany est danseuse, chorégraphe, professeure de danse et de yoga, maîtresse-nageuse et apnéiste. Diplômée de l’Institut national d’art dramatique de Damas (option danse expressive) en 2006, elle obtient le Diplôme d’État de professeur de danse option jazz, accordé par équivalence par le ministère français de la Culture en 2020. Elle pratique la danse classique, le contemporain, l’improvisation, la danse orientale traditionnelle, le yoga dansé et la danse sous-marine. Elle est professeure de danse depuis 2003 et de yoga Ashtenga et de yin yoga depuis 2016. Arrivée en France en 2020, et elle à obtenu un master 2 en danse à l’Université Côte d’Azur à Nice.

Note d’intention 
 
Suite au premier épisode déracinement qui présente la mémoire de l’exil, de la guerre, et de la perte d’identité, cet épisode enracinement présente le renouveau, la prise de conscience de ces racines et la redécouverte de son identité. Les artistes performent autour de la relation d’humain à nature et d’humain à humain et au moyen d’une pratique corporelle, plastique et contemporaine. Entre danse, installation et arts picturaux cette performance tout public repose sur un travail de recherche et d’improvisation.
Le dialogue entre l’humain et la nature nécessite de performer dans un lieu extérieur et naturel, ce choix de lieu dévoile les effets des espaces naturels sur les émotions, les mouvements et l’imagination.
Après une recherche sur l’exil et une recherche sur la perception dansée des aveugles, le point central et thérapeutique est le milieu naturel. La nature permet de soigner l’âme retrouver une identité et une sécurité autant pour l’exilée que pour l’aveugle. La confiance est à retrouver ou à trouver pour ces personnes.
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Crédit photo : Müjgan Arpat

Sociologue et autrice féministe, Pinar Selek a réalisé de nombreux et divers travaux sur le peuple opprimés turc. 

Ses recherches reposent sur une immersion de longue durée avec les enfants rue par exemple, ou les communautés minoritaires comme les prostitués ou bien les personnes homosexuelles.

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